Comportements à risques

pompiers  –  militaires  –  ONG  –  journalistes – policiers

Quelques Situations à Risques &
quelques Troubles …

Voici une liste, qui vaut ce qu’elle vaut…

son objectif est de mettre des mots accessibles, des maux compréhensibles par tous, des hypothèses, des conséquences, des pistes de travail, des symptômes possibles, des raisons, … et de :

  • rendre plus concret, « solutionnable » ce qui se cache derrière l’acronyme abstrait « TPS »
  • démystifier pour solutionner.
  • être le plus honnête possible et sans aucun jugement. Prendre les faits tels qu’ils sont

une liste qui peut être permettra

– aux militaires eux même
– aux aidants : parents, enfants, conjoint(e)

de prévenir, anticiper, se prémunir, … travailler en amont pour éviter le pire.

J’ai pour principe que tout problème EST CONTENU DANS sa solution. Prendre du recul,
observer, « lever les yeux » pour accéder à cette solution ou à cette synergie de solutions …

EN  ATTENDANT

“Il était une fois …” – les amplificateurs du mal être

 

• engagement qui résulte d’un 1er trauma dans l’enfance ou l’adolescence : la fuite, panser et penser taire la souffrance par une autre souffrance
• engagement qui résulte d’une tendance autodestructrice : le mélange “explosif” de l’hyper activité et de l’hyper émotivité. Et les grandes difficultés ou l’impuissance engendrées. Parfois, selon l’environnement, le contexte, une seule solution se présente : céder à l’un et taire l’autre
• engagement par défaut (échec scolaire)
• engagement par fidélité filiale : les parents, les grands-parents, …

les obstacles à l’insertion ou à la reconversion

 

  •  oublier d’apprendre un métier, au sortir de la carrière de militaire
    (peu importe la raison ou la justification)
  • perte de repaires identitaires liés à la reconversion
    -> “J’étais actif. Je ne suis plus rien.
  • “cauchemars à répétition & sommeil non réparateur
    ->  ce même cauchemar : quand les envies de suicide sont là, “on rêve qu’on se pend au mât du régiment”
  •  attaque de panique, phobies
    -> « Récemment, il a braqué sa femme avec une arme imaginaire »
  • syndrome de Stockholm
    ->  A présent, il est barbu. Il n’arrive plus à se raser depuis qu’il a quitté Kaboul.
  • anorexie ou boulimie
    ->  « Quand il est rentré en novembre 2006, il ne dormait plus depuis quatre mois et avait perdu 10 kg »
  •  la culpabilité du survivant
  •  sortie de groupe, perte du cadre  -> conditionnement, autonomie
    ->  « quand je suis seul, j’ai peur, je sursaute au moindre bruit. L’habitude d’être en groupe et de veiller les uns sur les autres »
  • confusion : lieu / espace / temps
    ->  “Je ne suis pas encore rentré d’Afghanistan. Dans ma tête, je n’ai pas fini ma mission.”
  •  régression en âge
    ->  “Papa. Sauve-moi. Je veux aller chercher mes hommes. Je ne les trouve pas. Je suis tout seul.”
    ->  “Il pleure encore, avec de tout petits cris,… »
  • stress et frayeurs « enfantines » liés à la méconnaissance de la vie en société ou même en ville, perte de repère et difficultés d’orientation spatiales
  • déni
    ->  “L’Afghanistan, ce fut une partie de plaisir !”
  • défiance et méfiance : tout devient suspect (paranoïa : ce qui sauve s’amplifie et devient une gêne)
    ->  « quand je rencontre quelqu’un j’observe. Je suis en repérage »
  • culte du secret : obsession du secret même si le sujet ne l’exige pas ou peu
    ->  “Dire, c’est trahir “
  •  difficulté à exprimer ses émotions : entre le tabou et l’absence du champ de l’éducation
  • désocialisation, retrait
  •  « syndrome du hérisson » : se hérisser contre l’extérieur, se couper socialement au maximum ou n’entretenir que des relations à minima, superficielles (amicales ou de couple), penser ainsi se protéger

“les anesthésiants”

 

• oubli et anesthésie dans l’alcool ou les drogues
• humour noir, trop noir dit trop haut, trop spontanément
• mise en danger inutile : perte du repaire de la peur et de l’instinct de survie
• l’agressivité, la colère comme « unique » moyen de communication
->  “une bataille de Démons.”

les Proches : aidants, conjoint(e), parents, enfants, …

 

• l’épuisement et stress des « aidants » : parents, conjoint « On est anéanti pour des mois, des années ».
• sentiment d’impuissance :  “Papa. Sauve-moi. Je veux aller chercher mes hommes. Je ne les trouve
pas. Je suis tout seul.”
 “Il pleure encore, avec de tout petits cris,… »
• apprendre à gérer les attaque de panique de « l’autre » : « Récemment, il a braqué sa femme avec une arme imaginaire »

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